Les marques nous demandent régulièrement d’évaluer leur production éditoriale. Pour mieux comprendre ces diagnostics, voici quelques exemples d’objectifs et de résultats obtenus.
Les objectifs des audits éditoriaux
Dans les audits de brand content, on retrouve souvent les mêmes objectifs.
Les questions des marques
Voici des questions que nous avons pu recevoir de la part de clients.
Plusieurs portent sur la ligne éditoriale :
D’autres se concentrent sur l’efficacité commerciale des contenus :
Les méthodes d’audits éditoriaux
Pour répondre à ces demandes, on peut faire appel à trois types de méthodologies, séparément ou combinées :
1) Constitution d’une base documentaire: recueil de tous les éléments constitutifs de l’offre éditoriale actuelle et des différentes rubriques du site, identification et hiérarchisation des éléments les plus porteurs et significatifs à analyser, mise en perspective avec les éléments concurrentiels pertinents
2) Étude auprès des publics
Cette méthode consiste à faire réagir la cible aux contenus existants et aux projets en cours. Le procédé idéal associe enquête de recrutement, forums online et réunions en visio-conférence.
Un forum sur 5 à 15 jours permet de faire réagir un panel de lecteurs en détail sur différents contenus. Chaque jour sont diffusés quelques liens à consulter et 3 à 5 questions. Cette méthode laisse du temps aux répondants pour rentrer dans les contenus individuellement et réagir.
Les réunions en visio-conférence sont complémentaires : elles permettent de tirer le bilan des visites et de faire réagir les participants à différentes hypothèses en mode synchrone.
3) Analyse détaillée du corpus afin d’en éclairer la logique, les incohérences éventuelles et les pistes d’évolution porteuses
Cet audit vise à :
Résultats et recommandations
Voici quelques exemples de résultats d’étude fréquents quand on travaille sur des contenus informatifs.
Un défaut fréquent consiste à diffuser des contenus faibles. Les marques gagneraient à s’exprimer moins souvent, mais mieux. Il est préférable de reposter les articles froids dont les enseignements sont pérennes plutôt que de multiplier les contenus sans fond. La clé est de se demander quelle valeur d’usage concrète et applicable on peut apporter à la cible.
Voici des exemples de constats qui illustrent cette tendance :
Des conclusions pointent aussi la confusion entre information et communication. Plusieurs éléments relèvent de la fonction expressive et non informative du langage, et manquent de pertinence :
En conclusion, l’audit éditorial permet de creuser l’offre d’une marque et son adéquation avec les attentes de ses consommateurs. L’expérience de QualiQuanti montre l’importance de miser sur la qualité des contenus, et de ne pas abuser de formes complexes au risque de noyer l’essentiel.
Pour en savoir plus sur l’évaluation du brand content : https://www.dunod.com/brand-content-decouvrez-ouvrage-daniel-bo
Daniel Bô