En donnant la parole à ses membres, la plateforme a trouvé un bon moyen pour se raconter
Le contexte
Vinted, la plateforme européenne de revente en ligne de vêtements de seconde main entre particuliers, souhaitait placer ses utilisatrices au cœur de sa campagne de début d’année. « Nous sommes une plateforme P2P, ce sont donc les membres, acheteurs et vendeurs, qui font vivre Vinted et font son succès », explique Natacha Blanchard, responsable de communication et porte-parole de la société en France. « L’important était de permettre à nos membres de raconter leur expérience de l’application et de la mode de seconde main, en respectant un principe clé : l’authenticité, même dans un cadre publicitaire. »
Le dispositif
Vinted nous amène ainsi à la rencontre de Lucie, Cassandre, Aurélie et Sara, quatre utilisatrices aux styles différents parmi les 11 millions de membres en France. Sans script, chacune explique les raisons qui font que l’application a intégré sa vie de tous les jours. « La production a été tout à fait différente des publicités habituelles, car pour aboutir à un résultat authentique, réel, il n’y avait pas de script ou scénario pré-écrit », précise Natacha Blanchard. « Il était également important de respecter la personnalité de chacune des quatre utilisatrices, et donc de travailler autour de leurs dressings respectifs, leur style, leurs vêtements. »
Composée d’un spot de 60’ et des vidéos plus courtes pour présenter plus en détails chacune des utilisatrices, la campagne a été diffusée pendant cinq semaines dans les principales chaînes télé françaises. Une activation sur le site et les pages sociales de la marque a complété le dispositif.
Résultats et perspectives
Natacha Blanchard juge les premiers retours de la campagne « très positifs ». Vinted ne communique pas encore sur ses résultats ni sur les enseignements tirés, mais on peut aisément déduire qu’à travers ce dispositif la marque réussit un pari majeur : celui de valoriser son image à travers le témoignage authentique et sincère de ses utilisatrices.
Luciana Uchôa-Lefebvre
