En pleine crise sanitaire, la campagne mondiale conçue par DDB Paris pour sensibiliser les citoyens à la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai dernier,
a été massivement relayée.
Le contexte
Cette année, l’UNESCO a décidé de célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai dernier, d’une manière particulière : en mettant en lumière les dérives de la désinformation dans une situation de crise sanitaire mondiale. Accompagnée par DDB Paris, qui signe la campagne Facts, l’institution onusienne met ainsi en valeur le rôle fondamental des journalistes dans l’établissement de ce qui compte vraiment : les faits.
« Toutes les crises et aujourd’hui celle du COVID-19 démontrent que les faits sont indispensables. Alors que mensonges et théories du complot se répandent plus vite que le virus, les journalistes sont en première ligne pour lutter contre la désinformation. » Ce paragraphe choc, que l’on retrouve dans les différentes affiches de la campagne, résume tout en effet. « Dans les moments de crise, on a encore plus besoin d’une presse libre et indépendante, qui questionne des éléments venant d’en haut et qui fasse preuve de libre arbitre pour empêcher que des dérives aient lieu », précise Vincent Léorat, vice-président de DDB Paris.
Le dispositif
Avec en son cœur une police de caractères conçues spécialement pour l’occasion, la campagne a mêlé créativité et efficacité en jouant à la fois avec l’esthétique des mots imprimés et des phrases fortes et très à propos. Ainsi « ce n’est pas le moment de se couvrir les yeux », « protégez-vous des mensonges qui sont dans l’air » ou encore « le faits immunisent contre le complot-19 » accrochent le regard jouant le rôle d’alertes.
Résultats et perspectives
Invitée à relayer gratuitement la campagne, la presse et les médias audiovisuels mondiaux, du Parisien au New York Times, de France Télévisions à NPR, en passant par Politico, The Guardian et Thai PBS, ont répondu massivement présent. Le dispositif a également été largement repris sur les réseaux sociaux. Au total, plusieurs centaines de médias ont joué le jeu, comme le confirme Anne-Marie Gibert, directrice des relations presse chez DDB Paris : « L’accueil des régies publicitaires a été vraiment formidable. De grands quotidiens comme Le Monde, Libé, Les Echos, Le Parisien en passant par le très suivi magazine Society ont été très réactifs et solidaires. Notre presse professionnelle (CB News, Stratégies, La Réclame….) a également joué le jeu en modifiant même pour certains leur logo avec la typographie Facts inventée pour l’occasion. »
Vincent Léorat ne cache pas sa satisfaction : « Nous sommes extrêmement fiers d’avoir travaillé pour cette campagne et conscients de l’importance de ce sujet qui concerne avant tout l’humain, le citoyen et pas seulement le consommateur. »
Luciana Uchôa-Lefebvre